40 ANS DÉJÀ : 1982–2022
SALUT GILLES
Gilles Villeneuve
Photo courtoisie, Formula1.com

40 ans après sa disparition, un retour nostalgique sur l'impressionnant parcours et l'arrêt brutal de la carrière de Gilles Villeneuve.

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Au Grand Prix des États-Unis en 1979, disputé dans les rues de Long Beach, en Californie, il a inscrit le premier et seul grand chelem de sa carrière en Formule 1, qui consiste à réaliser la position de tête, le tour le plus rapide en course et à mener tous les tours jusqu’au baisser de rideau.

Départ à Long Beach en 1979. Photo Creative Commons
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Si on m’avait demandé un jour de réaliser trois vœux, ils auraient été de gagner ma vie en course automobile, d’accéder à la Formule 1 et de piloter une Ferrari.

»
Gilles villeneuve
8 octobre 1978 - Gilles Villeneuve remporte son premier Grand Prix du Canada à Montreal avec l'écurie Ferrari. Photo archives Journal de Montréal
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Nous avons gagné uniquement grâce au talent de Gilles et rien d’autre. Je l’aime comme il est avec cette combativité hors du commun et cette volonté de prendre des risques à tout moment.

»
Enzo Ferrari, fondateur du constructeur du même nom
Cette photo, prise en 1980 à Imola par Jean-Pierre Saint-Jacques, ami de Gilles Villeneuve, témoigne de l’affection d'Enzo Ferrari, fondateur de la marque italienne, envers le pilote québécois qu’il considérait comme son fils spirituel. Photo courtoisie
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Gilles Villeneuve a remporté six victoires en F1 dont la première, mémorable, a été obtenue devant son public à Montréal, le 8 octobre 1978. Ont suivi, trois succès l’année suivante, en Afrique du Sud (circuit de Kyalami) et deux aux États-Unis, à Long Beach (Californie) et à Watkins Glen, dans l’état de New York. Ses deux dernières ont été inscrites de façon consécutive en 1981, à Monaco et à Jarama, en Espagne.

Gilles Villeneuve passe sous le drapeau à Montréal en 1978. Photo archives Journal de Montréal
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Une du 9 octobre 1978 - Photo archives Journal de Montréal
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Il est un peu fou, mais c’est un phénomène. Il est capable d’accomplir des choses que personne d’autre ne pourrait faire.

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Nelson Piquet, triple champion du monde
13 juin 1982. Sur la photo de gauche à droite : Seville Villeneuve, Riccardo Patrese, Nelson Piquet (gagnant de la course), Pierre Desjardins et John Watson. Photo Pierre-Yvon Pelletier, archives Journal de Montreal
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Un excentrique dans le bon sens du mot.

»
Emerson Fittipaldi, double champion du monde
Monte-Carlo, Monaco, mai 1978. Gilles Villeneuve (12) passe devant Emerson Fittipaldi (14). Photo Motor sports Image
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On s’est touchés sept ou huit fois à Dijon. Ce duel mémorable ne pouvait avoir lieu qu’entre Gilles et moi.

»
René Arnoux, avec qui il a livré une bataille épique en 1979
Gilles Villeneuve et René Arnoux se sont livré, en 1979, un duel mémorable, roues dans les roues, qui allait se terminer à l'avantage du pilote québécois. Photo archives Journal de Montréal
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À part ses six victoires, il a accédé au podium à sept autres occasions dont la dernière fois à Imola (2e) en 1982. Il est monté sur la tribune d’honneur sur le circuit qui porte son nom aujourd’hui à l’Île-Notre-Dame en 1979 (2e place) et en 1981 (3e).

Dans cette photo de juillet 1979, Jean-Pierre Jabouille (Centre) célèbre aux côtés de René Arnoux, troisième place (Gauche) et de Gilles Villeneuve, deuxième place (Droite) après avoir gagné le Grand Prix de France à Dijon. Photo Daniel Janin, AFP
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À fond tout le temps, il ne savait pas faire autrement.

»
Pierre Dupasquier, ancien directeur de la compétition chez Michelin.
Pierre Dupasquier inspecte l'asphalte sur la piste du circuit Gilles-Villeneuve. Photo archives Journal de Montréal
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Je ne me suis jamais imaginé le pilote de F1 comme un étant superman avec des tas de femmes autour, des victoires et de la notoriété.

»
Gilles villeneuve
Gilles Villeneuve salue la foule. Photo archives Journal de Montréal
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Ce qui l’intéressait, c’est de rouler vite sur un tour, pas de gérer obligatoirement un championnat.

»
Jody Scheckter, coéquipier de Villeneuve et champion du monde en 1979
Jody Scheckter célèbre sur le podium avec son coéquipier Gilles Villeneuve arrivé en deuxième position après avoir gagné le championnat du monde, le Grand Prix Italien à Monza en Septembre 1979. Photo Creative Commons
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Gilles m’a déjà dit qu’il caressait ce rêve de participer aux 24 Heures du Mans avec son fils. Ils auraient formé une équipe redoutable.

»
Joann Villeneuve, femme de Gilles
En 1974 Gilles Villeneuve est interviewé dans sa voiture en compagnie de son fils Jacques. Photo AFP
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Il était le pilote le plus rapide de sa génération. Pour lui, il n’y avait que la victoire qui comptait. Il était pratiquement à la limite de la folie.

»
Alain Prost, quadruple champion du monde
Gilles Villeneuve et Alain Prost au Grand Prix du Canada en septembre 1981. Photo John Taylor, archives Journal de Montréal
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C’est le numéro qu’il a porté pendant les deux dernières années de son parcours en F1, en 1981 et 1982.

Grand Prix Belge de 1982 à Zolder. Gilles Villeneuve (Ferrari 126C2). Photo LAT Photographic
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S’il n’a pas toujours bénéficié d’une voiture compétitive, il réussissait malgré tout à obtenir de bons résultats.

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Jacques Laffite, pilote de F1
Jacques Laffite et Gilles Villeneuve respectivement 1er et 3e du Grand Prix du Canada en septembre 1981. Photo John Taylor, archives Journal de Montréal
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Le fondement de sa vie, c’était le spectacle et le panache. Ce n’est pas quelqu’un qui connaissait le mot modération.

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Mauro Forghieri, ancien directeur de l’écurie Ferrari
Gilles Villeneuve avec son directeur d'écurie, Mauro Forghieri. Photo tirée de Twitter
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Je sais que je suis impétueux et brusque par moments. C’est ma façon d’être. Si j’avais hésité à attaquer un virage à fond, je n’aurais pas été Gilles Villeneuve.

»
Gilles villeneuve
Gilles Villeneuve, course automobile non datée. Photo Gilles Lafrance, archives Journal de Montréal
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Qu’il soit premier ou 15e, il ne levait jamais le pied car ce n’était pas dans sa mentalité. Il pouvait détenir une avance insurmontable et ne jamais vouloir ralentir.

»
Jackie Stewart, triple champion du monde
Jackie Stewart lors du dévoilement d’un jeu de timbres soulignant les 50 ans du Grand Prix du Canada. Montréal 15 mai 2017. Photo Pierre-Paul Poulin, le Journal de Montréal
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C’est le nombre de départs à vie de Gilles Villeneuve en F1 de 1977 à 1982. Un seul n’a pas effectué à bord d’une Ferrari, c’était au Grand Prix d’Angleterre, à Silverstone, lors de son baptême de la F1, le 16 juillet 1977 au volant d’une McLaren.

Gilles dans la McLaren M23 à Silverstone, 1977. Photo tirée du site McLaren Racing
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Séquence de l'accident mortel du 8 mai 1982 sur le circuit du Grand Prix de Belgique. Captures d'écran, montage Journal de Montréal
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Les risques font partie de la course, si vous craignez de vous faire mal un jour, aussi bien accrocher votre casque.

»
Gilles villeneuve
Accident tragique au circuit de Zolder le 8 mai 1982 à 13h52. Photo archives Journal de Montréal
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Un secouriste tente de réanimer Gilles Villeneuve suite à son accident durant les qualifications du Grand Prix de Belgique, sur le circuit de Zolder. Photo AFP, TF1

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Une du Journal, le dimanche 9 mai 1982. Photo archives Journal de Montréal
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À mon arrivée à l’hôpital en Belgique, je savais qu’il n’y avait plus rien à faire, malgré les efforts soutenus des médecins. J’ai été évidemment bouleversée. Je venais de perdre mon meilleur ami.

»
Joann Villeneuve
Danièle Adam (à droite) est venue réconforter Joann Villeneuve à l'arrivée de la dépouille de Gilles à l'aéroport. Photo archives Journal de Montréal
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Une du Journal, le 10 mai 1982. Photo archives Journal de Québec
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Son décès m’a profondément attristé. On savait qu’il prenait des risques énormes, mais on le croyait immortel.

»
Guy Lafleur
Gilles Villeneuve et Guy Lafleur en 1976. Photo courtoisie Musée Gilles-Villeneuve
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Funérailles de Gilles Villeneuve le 12 mai 1982. Photo archives Journal de Montréal

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Des milliers de Québécois s’étaient réunis à Berthierville afin de rendre un ultime hommage à leur héros de Formule 1. Photo archives Journal de Montréal

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René Lévesque, premier ministre du Québec, parmi la foule à Berthierville. Photo Normand Jolicoeur, archives Journal de Montréal

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Pierre Elliot Trudeau, premier ministre du Canada aux côtés de Jacques, fils du pilote. Photo Pierre-Yvon Pelletier, archives Journal de Montréal

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Funérailles de Gilles Villeneuve à l’église Sainte-Geneviève-de-Berthier, à Berthierville, le 12 mai 1982. Photo archives Journal de Montréal

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Gilles était un être rare, une étoile filante qui n’a jamais cessé d’illuminer ma vie et celle de beaucoup d’autres.

»
Patrick Tambay, qui l’a remplacé chez Ferrari en 1982.
Patrick Tambay et Gilles Villeneuve discutent ensemble dans les paddocks du Grand Prix d’Argentine à Buenos Aires en janvier 1978. Photo tirée du site McLaren Racing
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C’est le nombre de tours qu’il a menés au cours de sa carrière en F1. Au Grand Prix du Canada, il a dominé le peloton à deux reprises, soit en 1978 (21 tours), en route vers sa première victoire, et l’année suivante (50) où il s’est classé deuxième, à peine une seconde derrière le vainqueur, l’Australien Alan Jones. Au total, Villeneuve a occupé le premier rang lors de 18 Grands Prix entre 1978 et 1982.

Gilles Villeneuve remporte son premier Grand Prix du Canada à Montréal avec l'écurie Ferrari en 1978. Photo André Viau, archives Journal de Montréal
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Si l’argent disparaissait du jour au lendemain, je continuerais à faire de la course parce c’est ma passion et ma raison de vivre.

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Gilles Villeneuve
Jacques (oncle), Joann Villeneuve, Jacques (fils), Gilles ainsi que les parents de Gilles Villeneuve. Photo courtoisie Gaétan Savignac, Musée Gilles Villeneuve
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L'inscription peinte sur la grille de départ du Circuit Gilles Villeneuve. Photo Maria Azzurra Mugnai, Creative Commons

Crédits

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