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Entrée du chapitre 1
Entrée des Laboratoires nucléaires canadiens à Chalk River. Photo Mark Cooper

C’est donc sous une escorte serrée que nous avons pu accéder au site des Laboratoires nucléaires canadiens (LNC), un immense complexe fédéral de plus de 3800 hectares, presque aussi grand que la municipalité de Saint-Mathieu-de-Beloeil, en Montérégie.

Chapitre 2
Vue aérienne de la route d’accès aux Laboratoires nucléaires canadiens, entre la guérite d’entrée et le complexe scientifique et administratif. Elle traverse une forêt dense, des lacs et milieux humides. Photo Laboratoires nucléaires canadiens

Plus d’une fois, notre photographe a dû ranger son appareil, et plusieurs de nos photos ont été effacées par le responsable de la sécurité avant notre départ, pour des raisons de sécurité nationale.

Chapitre 3
Moniteurs de radioactivité du personnel à l’entrée des LNC Photo Mark Cooper

C’est à bord d’une minifourgonnette, alors que nous étions flanqués de deux responsables des lieux, que nous avons parcouru le site. Comme eux, nous devions porter un détecteur de radioactivité accroché sur la poitrine.

Chapitre 4
Combinaisons de protection contre la radioactivité décorées à l’entrée des LNC Photo Mark Cooper
Chapitre 4
Vue aérienne du campus en revitalisation des Laboratoires nucléaires canadiens à Chalk River Photo Laboratoires nucléaires canadiens

Après avoir passé la guérite d’entrée, nous avons emprunté une longue route bordant forêt et marais, avant qu’émerge de la brume ce qui ressemble à une ville en construction sur le bord de la rivière des Outaouais.

Chapitre 4
De nombreux bâtiments du campus des Laboratoires nucléaires canadiens à Chalk River sont en phase de destruction pour laisser place à des laboratoires modernes. Photo Laboratoires nucléaires canadiens

Le complexe grouille de monde, contrastant avec l’ambiance bucolique de la région; 3000 personnes y travaillent, dont 800 scientifiques.

Chapitre 4
La plage de Pointe aux Baptêmes, qui est accessible en bateau uniquement depuis la rivière des Outaouais, est le plus proche point terrestre du campus des LNC pour le public. Photo Mark Cooper
Chapitre 4
Réacteur à hydrogène aux Laboratoires nucléaires canadiens de Chalk River Photo Mark Cooper

80 ans de déchets radioactifs

Les Laboratoires ont été inaugurés en 1945, un mois après les bombardements de Nagasaki et Hiroshima. En moins de 15 ans, ils ont été le théâtre du premier grave accident nucléaire au monde, en 1952, puis d’un second en 1958.

Chapitre 4
Des scientifiques mènent des recherches sur l’hydrogène aux Laboratoires nucléaires canadiens. Photo Laboratoires nucléaires canadiens

Mais 80 ans après l’inauguration, les bâtiments ne répondent plus aux normes et aux besoins des scientifiques. Les LNC en ont donc détruit 121 et ont commencé à en construire des modernes.

Chapitre 4
Nouveau bâtiment aux Laboratoires nucléaires canadiens. Photo Laboratoires nucléaires canadiens

Le chantier génère une quantité phénoménale de déchets radioactifs. L’institution fédérale a obtenu l’autorisation de la Commission canadienne de sûreté nucléaire pour enfouir sur place les moins contaminés, dans ce qu’elle appelle une installation de gestion des déchets près de la surface (IGDPS).

Chapitre 4
Rendu en 3D du site projeté d’enfouissement de déchets nucléaires de Chalk River, aussi appelé l’installation de gestion des déchets près de la surface (IGDPS). Photo Laboratoires nucléaires canadiens

Ce dépotoir contiendra notamment des morceaux de Gentilly-1. Il aura la hauteur d’un édifice de sept étages et la même superficie que 70 patinoires de la Ligue nationale de hockey. Il pourra contenir un million de tonnes de déchets.

 

 

Crédits

Recherche et rédaction : Anne Caroline Desplanques
Intégration web : Cécilia Defer

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